Toujours au bord de l'eau

                 Février 2011                                                    

Restons encore au bord de l'eau si vous le voulez bien mais cette fois-ci en longeant le Tescou et en remontant jusqu'à son confluent avec le Tarn .

Aujourd'hui le niveau est très bas, l'eau très claire et poissonneuse.Les pêcheurs ne sont pas encore là...

...

Un peu plus loin un vieux bâtiment apparait derrière les arbres...

C'est le Moulin de l'Abbaye, connu chez les vieux Montalbanais sous le nom de "la Mouline".

Nous sommes, en effet, à l'endroit où s'étendait l'ancienne Abbaye de Montauriol (voir Petit tour autour d'un vieux pigeonnier). Ce moulin lui appartenait.

Il y a bien longtemps qu'il a cessé de travailler.

Il y a encore quelques dizaines d'années il servait de logement précaire à certaines familles. Aujourd'hui il est en cours de rénovation la partie de gauche a été aménagée en restaurant. 

Poursuivons le chemin. Nous arrivons à un petit pont en briques datant de 1788. C'est le Pont de Serre, plus connu sous le nom du Pont de La Côte Torte.

Autrefois, du temps du vieux Montauriol il y avait là un pont en bois, le Pont de l'Abbaye. Il précédait les fortifications de la ville et s'ouvrait sur celles de l'Abbaye. C'était la " porte du Tescou".

Aujourd'hui il permet aux piétons au prix d'un  effort de rejoindre le haut de la ville par la " Côte Torte".

Au bout du sentier nous débouchons sur le Jardin des Plantes.

C'est un beau jardin de 3 hectares, de style romantique, possédant quelques essences rares.

Nous longeons toujours le Tescou. A droite nous pouvons voir la passerelle qui l'enjambe.

Le jardin traversé nous arrivons, en continuant tout droit, à un terre plein d'où nous pouvons admirer le Pont Vieux.

C'est ici que le Tescou vient grossir le Tarn et c'est ici aussi que nous quittons le quartier de Sapiac pour rejoindre celui de Villebourbon.

En traversant le Tarn nous avons une vue magnifique sur les anciens hôtels particuliers du quai de la rive gauche.

C'était le quartier des fabricants de draps et des teinturiers. Les familles enrichies par ce commerce vivaient en haut des bâtiments, les ateliers se trouvant en bas, proches de l'eau.

Au loin l'Église Saint Orens.

Le pont franchi nous arrivons maintenant à Villebourbon. Admirons, sur l'autre rive, l'image du Musée Ingres se reflétant dans l'eau.

La balade se poursuit en longeant leTreil le long du méandre du Tarn.

Et devinez où nous arrivons enfin?

 Oui au Moulin de la Palisse , le moulin que nous voyions, dans le dernier article de l'autre côté du Tarn . C'était donc le moulin de Monsieur Mariette, le riche minotier dont le commerce s'étendait jusqu'au  Canada et dans les îles et qui habitait un des beaux hôtels particuliers au bord du quai ( au n° 22).

Donc de l'autre côté, logiquement nous pouvons voir l'arrière du moulin des Albarèdes.

Il est temps de rentrer la pluie menace. La boucle aura fait 9kms.

Comments

[maty]

Oui j'ai écrit tout çà, en tout cas l'essentiel...

[nini]

le jardin des plantes a été crée à l'initiative de la société d'horticulture et inauguré en 1861 par NIELS la ville pour sa part l'a racheté en 1895 (source académie des sciences belles lettres et arts de Montauban)

[nini]

"les trois ponts" c'est loin du jardin des plantes et entre les deux il y a la mouline ..

[maty]

Une partie des terres appartenait peut-être en effet à la famille Montaut mais il n'y avait pas de jardin à proprement dit. C'était un vaste terrain qui descendait jusqu'au "3 Ponts" et où les Montalbanais aimaient se promener à cheval ou à pieds.

(J'ai fait un article sur l'histoire du Jardin des Plantes, clique sur le lien)

Je me souviens bien en effet du Bazard Montaut.C'était une galerie,on entrait d'un côté et sortait de l'autre et s'est vrai qu'il y avait de quoi rêver...

[nini]

pour ma part on m'a toujours dit que le jardin des plantes a été acheté par la ville à la famille Montaut. En echange cette famille a pu eriger sur les allées mortarieu juste derrière la cathédrale un Bazard à son nom qui à inspié tous les reves des jeunes enfants de la ville pendant des décennies